L’inflammation

Explorer les relations entre le mode de vie, le microbiote et le niveau d’inflammation.

1ère étude de grande ampleur dans le domaine des maladies cardiométaboliques qui porte sur le lien Inflammation – Nutrition

Les maladies cardiométaboliques (MCM) constituent un spectre hétérogène de maladies chroniques liées à la nutrition, allant de l’obésité au diabète et, finalement, aux maladies cardiovasculaires. Au niveau mondial, ces maladies sont en progression constante au cours des 40 dernières années, en particulier le diabète et l’obésité. Une fois établies, il est difficile d’inverser leur progression dans le temps qui comporte des risques d’aggravation. La prévention est donc essentielle pour atténuer ou ralentir leur aggravation, quel que soit le stade de sévérité de ces pathologies.

Il est en effet actuellement fortement suspecté qu’il existe un lien fort entre l’environnement (alimentation, l’origine géographique, l’activité physique, le stress, le sommeil, le niveau de vie …), la flore bactérienne (c’est-à-dire l’ensemble de bactéries qui peuplent votre intestin de façon normale), encore appelé microbiote et les maladies métaboliques comme l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, et même de nombreuses autres maladies comme les cancers ou les maladies inflammatoires.

Ce lien pourrait passer par l’augmentation de l’inflammation dite de bas-grade. Il s’agit de l’élévation modérée mais pendant longtemps des protéines de l’inflammation dans votre sang. L’inflammation chronique est une caractéristique centrale de nombreuses maladies, notamment des maladies cardiométaboliques, et peut éventuellement précéder l’apparition ou la progression de la maladie.

Réduire l’inflammation permet de réduire les facteurs de risques des maladies du cœur, complications du diabète et de l’obésité .

En participant vous œuvrerez donc à ce que demain toute la population bénéficie de ces avancées.

Les résultats de cette étude permettraient de prédire le  niveau de l’inflammation chronique et d’identifier les facteurs (d’ordre alimentaire, environnementaux, microbiens) qui peuvent être mis en œuvre pour réduire cette inflammation.